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Choses à Savoir - Culture générale

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Choses à Savoir
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  • Pourquoi le végétarisme ne date pas vraiment d’hier ?
    Le végétarisme était un sujet de réflexion pour plusieurs philosophes grecs et romains, bien que ce mode de vie n'ait pas été aussi répandu qu'aujourd'hui. Pour eux, cette pratique allait bien au-delà de simples considérations alimentaires : elle était souvent liée à des idées philosophiques, éthiques, et spirituelles. Voici un aperçu de leurs positions sur le sujet. Les philosophes grecs et le végétarisme Pythagore (vers 570–495 av. J.-C.)Pythagore est sans doute le philosophe grec le plus célèbre pour son association avec le végétarisme. Il croyait en la transmigration des âmes (la métempsycose), une idée selon laquelle les âmes humaines pouvaient se réincarner dans des animaux. Consommer de la viande revenait donc, selon lui, à tuer un être vivant potentiellement habité par une âme humaine. Pour Pythagore, le végétarisme était aussi une manière de promouvoir une vie harmonieuse et paisible, respectueuse des autres formes de vie. Platon (428–348 av. J.-C.)Dans La République, Platon évoque une société idéale où les citoyens se nourriraient principalement de céréales, de fruits et de légumes, évitant ainsi les excès et les violences associées à l’élevage. Cependant, il n’adopte pas explicitement une position végétarienne, bien que son idéal de simplicité s'en rapproche. Aristote (384–322 av. J.-C.)Aristote, élève de Platon, se montre moins favorable au végétarisme. Dans sa Politique et ses autres œuvres, il défend une vision anthropocentrique où les animaux sont subordonnés aux humains. Selon lui, il est naturel que les hommes utilisent les animaux pour se nourrir. Les philosophes romains et le végétarisme Sénèque (4 av. J.-C.–65 apr. J.-C.)Le stoïcien Sénèque a été influencé par les idées pythagoriciennes et a adopté un régime végétarien pendant une partie de sa vie. Dans ses écrits, il critique la cruauté envers les animaux et souligne que le végétarisme est une manière de cultiver la tempérance et la maîtrise de soi. Cependant, sous la pression sociale, il finit par abandonner cette pratique. Plutarque (46–120 apr. J.-C.)Plutarque est l’un des philosophes romains les plus fervents défenseurs du végétarisme. Dans son essai De l’abstinence de la chair, il condamne l’abattage des animaux et pose des questions éthiques sur la consommation de viande : pourquoi tuer un être vivant quand on peut vivre sainement sans cela ? Plutarque considère le végétarisme comme une preuve de civilisation et d’humanité. Porphyre (vers 234–305 apr. J.-C.)Dans son traité De l’abstinence, Porphyre développe une défense philosophique et éthique du végétarisme. Il soutient que l’abstinence de viande est une marque de respect envers les animaux, mais aussi une pratique permettant de vivre en harmonie avec la nature et de se purifier spirituellement. Une divergence d'opinionsSi certains philosophes comme Pythagore, Plutarque ou Porphyre voient le végétarisme comme une quête de pureté morale et spirituelle, d'autres comme Aristote ou les stoïciens modérés considèrent que l’exploitation des animaux pour se nourrir fait partie de l’ordre naturel. En somme, le végétarisme dans l'Antiquité était souvent lié à des préoccupations éthiques et spirituelles, bien que les opinions sur la légitimité de cette pratique diffèrent selon les écoles de pensée. Ces débats, bien que vieux de plusieurs millénaires, résonnent encore aujourd’hui dans les discussions modernes sur la relation entre l’homme et les animaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi les carreaux sont-ils blancs dans le métro parisien ?
    Les carreaux blancs du métro parisien, présents dans de nombreuses stations depuis son inauguration en 1900, ne sont pas un choix purement esthétique. Leur présence résulte d’une combinaison de contraintes pratiques, techniques et symboliques propres à l’époque de la conception du réseau souterrain. Une question d’éclairage et de propreté Au début du XXᵉ siècle, l’éclairage dans les espaces publics était loin d’être aussi performant qu’aujourd’hui. Les stations du métro parisien, entièrement souterraines et souvent exiguës, avaient besoin d’une solution pour maximiser la luminosité. Les carreaux blancs émaillés, réfléchissant la lumière, répondaient parfaitement à cette contrainte. Ils permettaient de diffuser efficacement l’éclairage fourni par les lampes à incandescence, rendant les stations plus lumineuses et accueillantes. De plus, ces carreaux étaient appréciés pour leur facilité d’entretien. Leur surface lisse et brillante pouvait être nettoyée rapidement, une nécessité pour maintenir une apparence de propreté dans un espace souterrain à forte affluence. Cela participait à l’image d’un métro moderne et hygiénique, en ligne avec les préoccupations de santé publique de l’époque. Un choix architectural et économique L’utilisation de carreaux émaillés blancs dans le métro parisien s’inscrit également dans un contexte architectural. Le style des stations, conçu par les ingénieurs et architectes sous la direction de Fulgence Bienvenüe, s’inspirait de l’Art nouveau. Les carreaux émaillés, produits en série, étaient relativement économiques et faciles à poser, ce qui convenait parfaitement à un projet d’une telle ampleur. Ces carreaux avaient également une fonction structurante : leur petite taille permettait de couvrir les surfaces courbes des voûtes caractéristiques des stations parisiennes, tout en offrant une finition uniforme et élégante. Une identité visuelle intemporelle Avec le temps, les carreaux blancs sont devenus une véritable signature du métro parisien, contribuant à son charme et à son identité. Leur simplicité intemporelle traverse les décennies, bien qu’ils soient parfois remplacés ou complétés par des designs plus modernes dans certaines stations rénovées. En résumé Les carreaux blancs du métro parisien, initialement choisis pour maximiser la lumière et faciliter l’entretien, sont le résultat d’un mariage entre fonctionnalité, esthétique et innovation industrielle. Ils témoignent de l’ingéniosité des concepteurs de ce réseau, devenu un symbole de Paris. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi dit-on un “cousin Germain” ?
    L'expression "cousin germain" trouve son origine dans le droit romain et, plus précisément, dans l'usage du mot "germanus" en latin, qui signifie "véritable" ou "authentique". Ce terme était utilisé pour désigner des liens familiaux étroits et directs. Voyons comment cette appellation a évolué pour désigner nos cousins au premier degré. Une origine juridique et linguistiqueDans le latin médiéval, "germanus" qualifiait des frères et sœurs, c'est-à-dire des membres d’une même fratrie, partageant les mêmes parents. Par extension, le terme a été utilisé pour désigner les cousins dont les parents sont eux-mêmes frères et sœurs, soulignant leur lien familial proche et direct. Au fil du temps, le français a conservé cette notion en adaptant l’expression. Le mot "cousin", issu du latin "consobrinus", qui désigne les enfants de deux sœurs, a été enrichi par l’ajout de "germain" pour marquer cette proximité particulière entre cousins au premier degré (les enfants de deux frères ou de deux sœurs, ou d’un frère et d’une sœur). Ainsi, un "cousin germain" est un cousin avec lequel on partage au moins un grand-parent. Une distinction importanteCette expression se distingue d’autres termes utilisés pour qualifier des relations familiales plus éloignées. Par exemple :- Un cousin issu de germain est l’enfant du cousin germain d’un des parents.- Un petit-cousin est l’enfant du cousin germain d’une personne. Un héritage des anciennes famillesL’utilisation de l’expression a également été renforcée par son rôle dans les généalogies aristocratiques et royales, où le degré de parenté était crucial pour des questions de succession, d’héritage ou d’alliance. Déterminer si une personne était un cousin "germain" permettait d’établir clairement ses droits dans un cadre légal ou dynastique. Ainsi, "cousin germain" témoigne de l’influence du droit romain sur notre langue et notre perception des relations familiales, tout en restant un joli clin d'œil à la précision de la généalogie. Une histoire à la croisée des mots et des liens de sang ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:51
  • Quelle est l’origine surprenante de la musique de Tétris ?
    La musique emblématique de Tetris, le jeu vidéo culte créé par le programmeur russe Alexey Pajitnov en 1984, a une origine surprenante qui plonge dans le patrimoine culturel russe. Ce morceau, connu sous le nom de "Korobeiniki", est en réalité une ancienne chanson folklorique russe datant du XIXᵉ siècle.L’origine de "Korobeiniki""Korobeiniki" est une chanson populaire basée sur un poème de Nikolai Nekrasov, écrit en 1861. Le mot "Korobeiniki" désigne les colporteurs itinérants de l’époque, qui transportaient leurs marchandises dans des paniers pour les vendre sur les marchés. La chanson raconte une histoire romantique entre un colporteur et une jeune femme, mêlant commerce et flirt. Le rythme enjoué et entraînant de cette chanson en a fait un morceau souvent joué lors de célébrations ou de danses folkloriques.Comment "Korobeiniki" est devenu la musique de TetrisLorsque Alexey Pajitnov a conçu Tetris à Moscou, il n’y avait pas encore de bande sonore associée au jeu. Ce n’est qu’en 1989, avec la sortie de Tetris sur la Game Boy de Nintendo, que "Korobeiniki" a été introduite comme musique principale. Hirokazu Tanaka, compositeur japonais travaillant pour Nintendo, a arrangé le morceau folklorique pour l’adapter au style électronique et rythmique du jeu, tout en conservant son essence traditionnelle.Le choix de "Korobeiniki" pour Tetris est lié à l’identité russe du jeu. À l’époque, la Russie était encore l’Union soviétique, et les références culturelles russes faisaient partie intégrante de l’esthétique du jeu, renforçant son caractère unique et mémorable.L’impact de la musiqueDepuis son inclusion dans Tetris, "Korobeiniki" est devenue indissociable du jeu et est désormais connue dans le monde entier comme la "musique de Tetris". Sa mélodie dynamique s’accorde parfaitement au rythme effréné du jeu, augmentant la tension et l’immersion des joueurs. Au fil des années, elle a été réarrangée et remixée à de nombreuses reprises, apparaissant même dans des concerts symphoniques et des reprises modernes.En résuméL’histoire de la musique de Tetris, née d’un poème folklorique russe, montre comment un morceau traditionnel peut transcender son époque et devenir un symbole culturel mondial, grâce à un simple jeu vidéo. Une véritable fusion entre patrimoine et modernité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:58
  • Quelle est l’origine surprenante des mocassins ?
    Les mocassins, ces chaussures confortables et intemporelles, tirent leurs origines des pratiques ingénieuses des peuples autochtones d'Amérique du Nord. Mais ce qui rend leur histoire particulièrement amusante, c'est la manière dont ces chaussures simples ont su captiver les pieds du monde entier, passant des forêts sauvages aux podiums de mode. Le mot « mocassin » vient du terme algonquin makasin, qui signifie « chaussure ». Les Amérindiens les fabriquaient à partir de cuir souple, souvent en peau d'élan ou de cerf, pour offrir une protection légère et flexible dans des environnements variés. Chaque tribu avait ses propres variantes, avec des perles ou des broderies qui racontaient des histoires uniques. Ces chaussures n'étaient pas seulement pratiques ; elles étaient un véritable symbole culturel. La véritable touche d'humour dans l’histoire des mocassins réside dans leur popularisation. Lors de la colonisation de l’Amérique, les colons européens, qui portaient des bottes rigides et peu pratiques, furent séduits par le confort des mocassins. Les colons, souvent épuisés par leurs longues marches, trouvèrent ces chaussures si confortables qu'ils commencèrent à les adopter... parfois avec un certain manque de style ! Imaginez un Anglais guindé en redingote, tentant maladroitement de porter des mocassins ornés de perles. Au fil des siècles, les mocassins devinrent des icônes de la mode. Dans les années 1930, la marque américaine G.H. Bass ajouta un détail pratique : une petite ouverture sur le dessus, idéale pour glisser un penny, donnant ainsi naissance aux « penny loafers ». Curieusement, ces mocassins à pièce sont devenus incontournables dans les universités américaines. Les étudiants glissaient une pièce de monnaie dans la fente, non pas pour la mode, mais pour avoir de quoi passer un appel téléphonique d’urgence ! Aujourd’hui, les mocassins sont omniprésents, que ce soit en version classique, chic ou décontractée. Ils sont devenus une véritable passerelle entre tradition et modernité, alliant le savoir-faire des Premières Nations à l’élégance contemporaine. Et tout cela, grâce à une chaussure née dans les forêts, conçue pour épouser les pas de la nature. Une belle leçon de confort et de style intemporel, avec une petite touche d'humour historique ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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