Les Partis Pris : "La leçon de laïcité du pape", "Bayrou, l'épineux dossier ‘retraite’ " et “Wokisme, même pas mort !”
Comme ses prédécesseurs, le pape François est un acteur politique, il ne faut pas se le cacher. Qu’il considère que le christianisme est un message pour le monde, c’est tout à fait respectable. Il est dans son rôle de défenseur des croyants. Mais lorsqu’il a évoqué la saine laïcité, impliquant qu’il y en a une autre, une discutable, contestable… Pour être claire, la laïcité à la française, qui est pourtant le socle de notre vie en commun, ce n’est pas pour remettre en cause le magistère du pape, mais cela a un peu gêné Ruth Elkrief.
Jusqu’il y a peu, François Bayrou était Haut-Commissaire au Plan et qu’il a fait un rapport sur l’état financier de notre système de retraite, rapport qu’il a voulu être “une base objective pour le débat civique”. L’État paie aujourd’hui pour les retraites françaises 143 milliards d’euros. Et ce n'est pas prêt de s’arranger parce que le Commissariat au Plan évalue le déficit annuel moyen des 25 prochaines années à 52,5 milliards d’euros, à cause de la démographie. Ainsi, selon François Lenglet, c’est l’épineux dossier des retraites qui constituera, sans doute, l'essentiel de sa tâche, pour constituer son équipe.
Ce lundi dans la matinée, Adrien Jaulmes publie un bon papier où il annonce la redescente de la vogue wokiste. Selon Sasha Stone, le public rejette cette idéologie, c’est la raison pour laquelle les films sont en difficulté au box-office, et que la culture est en train de s’effondrer. En gros, d’après Abnousse Shalmani, elle prophétise d’une chose plus simple. Soit, les primaires de 2028 dans le Parti démocrate sont remportées par un candidat anti-wok, qui va offrir une nouvelle vision et une nouvelle inclusion par la mairie. Soit, c’est Trump forever.
Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.